|   | Vivendi pour les pompiers de New YorkVivendi Universal a donné un coup de pouce à la vente de photojournalisme de Drouot en achetant les neuf photos de James Nachtwey.
PARIS, 15 nov (AFP) - Vivendi Universal a acheté jeudi le lot de neuf photographies de l'américain James Nachtwey sur les attentats du 11 septembre vendues au profit des familles des pompiers de New York pour la somme de 76.224,51 EUR (500.000 francs), a annoncé l'organisateur de la vente Jean Di Sciullo.
     "Vivendi va offrir les photos à l'association des pompiers de New York", a 
  précisé également M. Di Sciullo.    James Nachtwey, créateur de l'agence VII, profondément affecté par les attentats du 11 septembre, avait décidé de mettre en vente neuf tirages de ses images les plus fortes.
     Cette première vente aux enchères consacrée entièrement au photojournalisme, qui se déroulait à l'Hôtel Drouot-Richelieu à Paris, a 
  totalisé 0,26 M EUR (1,7 MF). 70 % des 220 lots ont été vendus, a précisé M. 
  Di Sciullo. 
     Elle réunissait pour la première fois 90 photographes de toute l'histoire 
  du photojournalisme, de 1936 aux événements du 11 septembre, selon les 
  organisateurs.
     Parmi les plus belles ventes, la célèbre femme avec ses enfants de Dorothea 
  Lange "Woman and Children" a atteint 40.000 F (6.100 EUR) le tirage d'époque 
  de Brassaï "Attention à la peinture" 28.000 F (4.268 EUR), "Petites filles aux 
  feuilles mortes" d'Edouard Boubat 25.000 F (3.811 EUR), "Les bouchers 
  mélomanes" de Robert Doisneau 28.000F (4.268 EUR), "les bouches à incendie 
  ouvertes pendant la canicule" de Leonard Freed 33.000F (5.030 EUR).
     "La mort du républicain espagnol" de Robert Capa a été emportée à 16.000 F 
  (2.439 EUR).  Le portrait du commandant Massoud par Reza a atteint 24.000 F (3.658 EUR). En revanche, l'une des photos les plus chères, "Java, le joueur de bille" du photographe suisse Gotthard Schuh estimées 6.100 EUR (40.000 F), dernier tirage d'époque, oeuvre importante dans l'histoire de la photographie, n'est pas parti.
     Il s'agissait de tirages originaux, c'est-à-dire de tirages faits d'après 
  le négatif original par ou sous le contrôle du photographe. 
 
  
 
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